Hôtel Radisson Blu Alger 27 Novembre 2019
Pr. E H Fasla. Expert consultant en Management
Gestion RH
Vice-président association algérienne
des ressources Humaines (ALGRH)
General Manager BCS Group Institut. Algérie.
Ergonome européen
Les origines de la Qualité de la vie au travail (QVT) remontent aux années 50, période d’anti taylorisme, d’où le concept s’est inspiré et prend véritablement forme au début des années 70(ANACT 2013/ INRS 2019).et plus exactement lors de la conférence d’Arden House, tenue en 1972 aux États-Unis, et où l’expression « quality of working life » a été utilisée pour la première fois.
La mise en œuvre d’une démarche QVT devient alors progressivement et de plus en plus un enjeu et un défi majeur pour les organisations dans un environnement socioéconomique de plus en plus compétitif. L’objectif étant de concilier entre les attentes des individus et les exigences de l’organisation qui les emploie. Les études américaines et européennes (deux approches qui se complètent) ont démontré l’intérêt d’une telle démarche. Pour les premières, en se focalisant sur l’individu (Motivation, satisfaction « E.Mayo, A.Maslow,Herzberg..Mc Gregor »), pour les seconds (notamment françaises et belges) en insistant sur la construction du collectif de travail, espaces de discussion et d’écoute(Inrs, anact…)
La QVT ne peut alors se concevoir sans la qualité du travail lui-même. Yves Clot (Le travail à cœur. Pour en finir avec les risques psychosociaux. Paris : La Découverte 2010) le soulignait en rappelant que « la priorité est de soigner le travail plutôt que de chercher à soigner les individus »
Aller vers la compétitivité, c’est alors (ré)envisager l’« entreprise non plus comme un portefeuille d’actions mais un portefeuille de compétences (MEDEF) », à identifier, à reconnaitre et à valoriser dans un environnement socio-professionnel attractif. Nous pourrions dans ce cas (enfin) évoquer la QVT (ou ses prémices) dans nos organisations.